La Ferme du Grand Feu

Les risques opérationnels et commerciaux liés à la coopérative La Ferme du Grand Feu sont les suivants :

• risque quant à la réalisation du projet en cas d’insuffisance de fonds récoltés avec l’offre de parts ou insuffisance de prêts pour les travaux d’infrastructure dans la ferme permettant de lancer ses activités. Ceci engendre une inconnue quant à la viabilité du projet. Les porteur·se·s du projet ont un large réseau et déjà le soutien de leurs proches et des collectivités locales. Les contacts avec les financeurs sont aussi bien établis et la mise sur pied du projet a été réalisée avec l’aide de Crédal, agence conseil en économie sociale. Les projections économiques démontrent la faisabilité du projet et il y a un vrai besoin d’une telle ferme collective en région namuroise. Ces éléments pallient le risque de non-réalisation pour insuffisance de levée de fonds (l’engouement devrait être là et les fondateur·rice·s de la coopérative vont faire une large campagne pour assurer le succès de la présente offre),
• risque quant à la mise sur pied des activités qui nécessitent des connaissances et compétences pointues (de l’expérience). La coopérative se lance dans plusieurs activités (le maraîchage, l’élevage de plusieurs bêtes et la fromagerie, la culture de plantes) et a prévu qu’à la tête de chaque activité une ou plusieurs personnes expérimentées soient là ou engagées pour la mener. Chacune d’entre elles a plusieurs années de formation et de pratique derrière elle. Cela diminue le risque de non-réalisation de l’activité en question,
• risques liés aux aléas climatiques qui pourraient impacter la production ou nécessiter des investissements additionnels pour certaines activités. Pour mitiger tout risque lié aux aléas climatiques, la coopérative s’inscrit dans une démarche d’agroécologie : complémentarité des activités, plantation de haies et d’arbres, mise en place de mares, pas de labour ni de fraisage, apport de matière organique, pâturage tournant, autonomie fourragère, etc. De plus, la coopérative a plusieurs activités et donc si une se porte moins bien (notamment en raison d’aléas climatiques), les autres activités pourront aider la coopérative à faire face financièrement,
• risques quant aux infrastructures et le timing espéré pour lancer les activités. La Ferme du Grand Feu est amenée à faire d’importants travaux d’infrastructures pour démarrer certaines activités. Pour mitiger tout risque de retard ou difficulté dans la réalisation des infrastructures nécessaires aux activités, la coopérative a mis en place un calendrier réaliste avec une priorisation dans les objectifs afin de permettre la mise en place de la production dès le printemps 2026. Renvoi est fait pour le timing aussi à la section « Autres risques » ci-après,
• risques quant au travail du personnel qui ne serait pas rémunéré en 2025. Il est prévu que les membres du personnel ne soient rémunérés que dès 2026. L’absence de rémunération dans les premiers mois du projet entraîne un risque de découragement ou manque d’investissement des porteur·se·s. Ce risque est mitigé par le fait que chaque membre qui travaillera à la ferme exercera sa propre activité. Il y a un engagement fort et chacun·e a travaillé sur la rentabilité de son activité, qu’elle soit économiquement viable pour la structure dans son ensemble. Le fait d’être porteur·se et d’avoir réfléchi au plan financier fait que chacun·e est conscient·e de l’engagement financier et des futures retombées espérées. Cela mitige tout risque de frustration ou découragement de l’équipe,
• risques de non-conformité à certaines réglementations et de sanctions (par exemple AFSCA pour la fromagerie, respect des conditions des réglementations bio, etc.). Pour mitiger ces risques, tous les plans de bâtiments et ateliers ont été confrontés aux avis d’expert·e·s afin d’assurer leur conformité aux exigences de l’AFSCA, réglementation bio, etc.
• risques de perte financière en cas d’exploitation insuffisante des espaces. Il y a un risque que toute la surface ne soit pas occupée et donc rentabilisée dès le départ. Ce risque est mitigé par les prévisions de la coopérative. Si jamais des espaces sont inoccupés (notamment si les bêtes d’élevage arrivent plus tard), les endroits seront réaffectés, par exemple à de la culture de foin pour ensuite le stocker. Les porteur·se·s du projet ont des idées et alternatives afin de sécuriser la santé financière de l’entreprise